Enfin, les données atteignent la couche de sortie, qui consolide les caractéristiques extraites et émet une prédiction finale. Cette dernière est comparée au jeu de données d’entraînement annoté pour calculer les erreurs et ajuster les poids du réseau afin d’améliorer la précision.
Par exemple, pour entraîner un modèle à reconnaître des images de chats, les ingénieurs font appel à l’apprentissage supervisé : ils étiquettent des milliers d’images en tant que « chat » ou « pas chat », afin que le modèle puisse apprendre des caractéristiques importantes telles que la texture de la fourrure, les moustaches et la forme des oreilles.
Quant à l’apprentissage non supervisé, le modèle fonctionne avec des données non étiquetées pour découvrir les schémas de manière indépendante. Le modèle identifie les relations sans catégories prédéfinies en regroupant les images en fonction des caractéristiques communes (par exemple, les formes ou les textures similaires).
Cette approche est utile pour des tâches telles que la détection des fraudes, le contrôle qualité et l’analyse des tendances lorsque les données étiquetées ne sont pas disponibles. Dans l’apprentissage non supervisé, le modèle regrouperait indépendamment les images en fonction de tendances communes, en regroupant toutes les images de chats sans savoir explicitement qu’il s’agit de chats.
Une troisième approche, l’apprentissage auto-supervisé, combine des aspects de l’apprentissage non supervisé en commençant par des données non étiquetées mais en générant des pseudo-étiquettes à partir de la structure inhérente des données. Cela permet aux modèles d’apprendre des représentations significatives sans étiquettes traditionnelles, leur conférant ainsi une efficacité accrue pour les tâches avec des jeux de données étiquetées limités.
L’apprentissage auto-supervisé permet au modèle d’analyser certaines parties de l’image pour en identifier les schémas et les caractéristiques (par exemple, la reconstruction d’une tête de chat partiellement obscurcie). En s’appuyant sur le machine learning ou sur l’apprentissage profond, le modèle entraîné pourra ainsi identifier et classer avec précision d’autres images de chats, en les distinguant des autres animaux ou objets.