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Qu’est-ce que le piratage ?

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Illustration avec collage de pictogrammes représentant des clouds, un téléphone mobile, une empreinte digitale et une coche

Date de mise à jour : 16 août 2024

Contributeur : Matthew Kosinski

Qu’est-ce que le piratage ?

Qu’est-ce que le piratage ?

Le piratage est l’utilisation de moyens non conventionnels ou illicites pour obtenir un accès non autorisé à un appareil numérique, un système informatique ou un réseau informatique. L'exemple classique est celui d'un cybercriminel qui exploite des vulnérabilités de sécurité pour pénétrer dans un réseau et voler des données. 

Toutefois, le piratage ne part pas toujours d’une intention malveillante. Techniquement parlant, un consommateur qui utilise son smartphone pour exécuter des programmes personnalisés est également un hacker.

Les pirates informatiques malveillants sont parvenus à développer une vaste économie qui tourne autour de la cybercriminalité, où les hors-la-loi tirent profit du lancement de cyberattaques, de l'extorsion de victimes ou de la vente de logiciels malveillants et de données volées. Le coût mondial de la cybercriminalité devrait atteindre près de 24 000 milliards de dollars d'ici 2027.1

Les piratages malveillants peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Les individus peuvent être victimes d'usurpation d'identité, de vol d’argent, et bien plus encore. Les organisations peuvent subir des arrêts de service, des fuites de données et d'autres préjudices qui se traduisent par des pertes de clients, une baisse de revenus, une dégradation de leur réputation, ainsi que des amendes ou d'autres sanctions légales. Selon le rapport sur le coût d’une violation de données d'IBM, le coût moyen d’une violation de données s’élève à 4,88 millions de dollars.

À l’opposé, la communauté de la cybersécurité dépend de hackers éthiques, soit les pirates informatiques mettant leurs compétences au profit du bien plutôt que du mal pour tester diverses mesures de sécurité, corriger les failles de sécurité et prévenir les cybermenaces. Ces pirates informatiques éthiques gagnent leur vie en aidant les entreprises à renforcer leurs systèmes de sécurité ou en collaborant avec les forces de l’ordre pour arrêter leurs homologues malveillants. 

Quelle est la différence entre une cyberattaque et le piratage ?

Une cyberattaque est une tentative intentionnelle de nuire à un système informatique ou à ses utilisateurs, tandis que le piratage désigne l’action d’accéder à un système ou de le contrôler par des moyens non autorisés. La différence clé est que les cyberattaques visent toujours à endommager leurs cibles, alors que le piratage peut être bon, mauvais ou neutre.

Les acteurs malveillants peuvent utiliser des techniques de piratage pour lancer des cyberattaques, comme exploiter une vulnérabilité d'un système pour s'introduire dans un réseau et y installer un ransomware.

À l’inverse, les pirates éthiques utilisent des techniques de piratage pour aider les organisations à renforcer leurs défenses, ce qui est essentiellement le contraire d'une cyberattaque.  

Une autre distinction importante est que le piratage n'est pas toujours illégal. Si un pirate a l'autorisation du propriétaire du système, ou s'il en est lui-même le propriétaire, son activité est légale. 

En revanche, les cyberattaques sont presque toujours illégales car elles ne disposent pas du consentement de la cible et visent activement à lui nuire.

En savoir plus sur les cyberattaques
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Types de piratage 

Types de piratage 

Les pirates informatiques se répartissent en trois grandes catégories, en fonction de leurs motivations et de leurs tactiques :

  • les pirates informatiques malveillants qui piratent pour nuire ;

  • les pirates éthiques qui piratent pour protéger les entreprises contre les attaques ;

  • les pirates vigilants ou « gray hat » (chapeau gris), qui brouillent la frontière entre le « bon » et le « mauvais » piratage.

Pirates malveillants  

Les pirates informatiques malveillants (parfois appelés « black hat hackers ») sont des cybercriminels qui piratent dans des buts malveillants, en nuisant à leurs victimes pour un gain personnel ou financier. 

Certains mènent des cyberattaques directement, tandis que d'autres développent des codes malveillants ou des exploits pour les vendre à d'autres pirates sur le dark web. (Voir, par exemple, les arrangements de ransomware en tant que service).Ils peuvent agir seuls ou faire partie d’un gang de ransomware, d’un réseau d’escrocs, ou d'autres groupes organisés.

L'argent est souvent leur principale motivation. Ils « gagnent » leur vie au moyen des tactiques suivantes :

  • Vol des données sensibles ou personnelles, comme des identifiants de connexion, des numéros de carte de crédit, des comptes bancaires ou des numéros de sécurité sociale. Ils peuvent ensuite utiliser ces informations pour pénétrer d'autres systèmes, commettre des usurpations d'identité ou les revendre.

    Selon le rapport X-Force Threat Intelligence Index, l'exfiltration de données est l'impact le plus fréquent des cyberattaques, représentant 32 % des incidents.

  • Extorsion des victimes, par exemple en utilisant des attaques de ransomware ou de déni de service distribué (DDoS) pour prendre en otage des données, des dispositifs ou des opérations métier jusqu'à ce qu'une rançon soit versée. L'extorsion, présente dans 24 % des incidents, est le deuxième impact le plus courant selon le Threat Intelligence Index. 

  • Pratique de l’espionnage industriel pour voler la propriété intellectuelle ou d’autres données confidentielles des concurrents de l’entreprise qui a fait appel à leurs services.

Les pirates informatiques malveillants ont parfois des motivations autres que l'argent. Par exemple, un employé mécontent peut pirater le système de son employeur par rancune, s’il a été écarté d’une promotion.

Pirates éthiques  

Les pirates informatiques éthiques (parfois appelés « white hat hackers ») utilisent leurs compétences en piratage pour aider les entreprises à identifier et corriger les failles de sécurité afin que des acteurs malveillants ne puissent pas les exploiter.

Le piratage éthique est une profession légitime. Ces hackers travaillent en tant que consultants en sécurité ou employés des entreprises qu'ils piratent. Pour prouver leurs compétences et établir la confiance, ils obtiennent des certifications auprès d'organismes tels que CompTIA et EC-Council. Ils respectent un code de conduite strict, demandent toujours l'autorisation avant de pirater, ne causent aucun dommage et gardent leurs découvertes confidentielles. 

Les tests d'intrusion comptent parmi les services de piratage éthique les plus couramment effectués. Ils consistent à lancer une cyberattaque contre des applications web, des réseaux ou d’autres actifs dans le but de trouver leurs faiblesses. Les pirates travaillent ensuite avec les propriétaires de ces actifs pour remédier à ces faiblesses. 

Ils peuvent également effectuer des évaluations des vulnérabilités, analyser les malwares pour recueillir des renseignements sur les menaces ou sécuriser les cycles de développement de logiciels.

En savoir plus sur le piratage éthique

Pirates informatiques « gray hat »

Les pirates informatiques de type « gray hat » ou « chapeau gris » ne s’inscrivent ni dans la catégorie des pirates éthiques, ni dans celle des pirates malveillants. Ces justiciers s’introduisent dans des systèmes sans autorisation, mais avec l’intention d’aider les organisations qu’ils piratent, et peut-être d'en tirer un avantage en retour.

Le terme « grey hat » fait référence au fait que ces hackers évoluent dans une zone morale grise. Ils informent les entreprises des failles de sécurité qu’ils découvrent dans leurs systèmes et peuvent proposer de les corriger en échange d’une rémunération ou même d’un emploi. Même s’ils ont de bonnes intentions, ils peuvent accidentellement alerter les pirates malveillants de nouveaux vecteurs d’attaque. 

Autres types de pirates informatiques  

Certains programmeurs amateurs piratent simplement pour le plaisir, pour apprendre ou pour se faire connaître en réussissant à pénétrer des cibles réputées difficiles.Par exemple, l’essor de l’IA générative a favorisé l’apparition de pirates amateurs qui s’amusent à contourner les limitations des modèles d’IA afin de leur faire exécuter de nouvelles tâches.

Les « hacktivistes » sont des militants qui piratent des systèmes pour attirer l’attention sur des questions sociales et politiques. Le collectif Anonymous est sans doute le groupe hacktiviste le plus célèbre, ayant mené des attaques contre des cibles de premier plan, telles que le gouvernement russe et les Nations unies.

Les pirates informatiques parrainés par l’État bénéficient du soutien officiel d’un État-nation. Ils collaborent avec un gouvernement pour espionner des adversaires, perturber des infrastructures critiques ou diffuser de la désinformation, souvent au nom de la sécurité nationale.

Ces hackers peuvent être considérés comme éthiques ou malveillants en fonction des points de vue. Prenons l'exemple de l'attaque Stuxnet contre les installations nucléaires iraniennes, que l’on attribue généralement aux gouvernements américain et israélien. Quiconque considère le programme nucléaire iranien comme une menace pour la sécurité pourrait estimer que cette attaque était justifiée et éthique.

Techniques et outils de piratage  

Techniques et outils de piratage  

Au final, la mission d'un pirate informatique est d'accéder à un système d’une manière que ses concepteurs n’avaient pas prévue. La méthode utilisée dépend des objectifs du pirate et des systèmes qu’il cible. 

Un piratage peut être aussi simple que l’envoi d’e-mails d’hameçonnage pour voler les mots de passe de leurs victimes ou aussi sophistiqué qu’une menace persistante avancée (APT) qui se cache dans un réseau pendant des mois.

Voici quelques-unes des méthodes de piratage les plus courantes :

  •  Systèmes d’exploitation spécialisés  
  •  Scanners de réseaux
  •  Logiciels malveillants
  •  Ingénierie sociale
  •  Vol d’identifiants et abus de compte 
  •  Piratages basés sur l'IA
  •  Autres attaques

Systèmes d’exploitation spécialisés 

Bien qu'il soit possible d'utiliser des systèmes d'exploitation standards, comme ceux de Mac ou Microsoft, pour pirater, de nombreux pirates préfèrent des systèmes d'exploitation personnalisés, équipés d'outils de piratage spécifiques, tels que des déchiffreurs d’identifiants et des scanners de réseau.

Par exemple, Kali Linux, une distribution Linux open source conçue pour les tests d'intrusion, est populaire chez les pirates éthiques.  

Scanners de réseaux 

Les pirates informatiques utilisent divers outils pour recueillir des informations sur leurs cibles et identifier les faiblesses exploitables.

Les renifleurs de paquets analysent le trafic réseau pour déterminer son origine, sa destination et les données qu'il transporte.Les scanners de ports testent à distance les appareils pour détecter les ports ouverts que les hackers pourraient utiliser pour se connecter. Les scanners de vulnérabilité recherchent les vulnérabilités connues, permettant aux pirates de trouver rapidement des points d'entrée dans une cible.

Logiciels malveillants

Les logiciels malveillants sont une arme essentielle dans l’arsenal des pirates malveillants. Selon le rapport X-Force Threat Intelligence Index, 43 % des cyberattaques impliquent des logiciels malveillants. 

Parmi les logiciels malveillants les plus courants, on peut citer : 

  • Les ransomwares bloquent l’accès aux appareils ou aux données d’une victime qui doit alors payer une rançon pour les récupérer.  

  • Les botnets sont des réseaux d’appareils connectés à Internet et infectés par des logiciels malveillants sous le contrôle d’un pirate informatique. Les botnets ciblent souvent les appareils de l’Internet des objets (IdO), connus pour leurs protections généralement faibles. Les pirates utilisent ces botnets pour lancer des attaques par déni de service distribué (DDoS).

  • Les chevaux de Troie prennent l’apparence de programmes utiles ou se cachent dans des logiciels légitimes pour inciter les utilisateurs à les installer. Les pirates s'en servent pour obtenir un accès à distance ou télécharger d’autres logiciels malveillants à l’insu des utilisateurs.
     

  • Les logiciels espions collectent secrètement des informations sensibles, telles que les mots de passe ou les coordonnées bancaires, avant de les retransmettre aux hackers.  

    Les logiciels voleurs d’informations sont devenus particulièrement populaires parmi les cybercriminels, car les équipes de cybersécurité ont appris à déjouer d'autres types de logiciels malveillants courants. Le Threat Intelligence Index a constaté que l’activité des voleurs d’informations a augmenté de 266 % en 2022-2023.

Ingénierie sociale

Les attaques d’ingénierie sociale manipulent les individus pour qu'ils envoient de l'argent ou des données aux pirates, ou leur accordent l'accès à des systèmes sensibles. Parmi les tactiques d'ingénierie sociale courantes, citons :

  • Les attaques de phishing ciblé ou harponnage qui ciblent des individus spécifiques, souvent en utilisant des informations tirées de leurs pages publiques sur les réseaux sociaux pour gagner leur confiance. 

  • Les attaques par baiting ou appâtage,, où des pirates placent des clés USB infectées par des logiciels malveillants dans des lieux publics. 

  • Les attaques par scareware, qui utilisent la peur pour contraindre les victimes à faire ce que le pirate informatique veut.

Vol d’identifiants et abus de compte 

Les pirates informatiques recherchent toujours la voie la plus facile, et dans de nombreux réseaux d'entreprise, cela signifie voler les identifiants des employés. Selon le rapport X-Force Threat Intelligence Index d'IBM, l'abus de comptes valides est le vecteur de cyberattaque le plus fréquent, représentant 30 % de tous les incidents.

Avec les mots de passe des employés, les pirates peuvent se faire passer pour des utilisateurs autorisés et contourner les contrôles de sécurité. Les pirates peuvent obtenir des identifiants de comptes par différents moyens. 

Ils peuvent utiliser des logiciels espions ou des voleurs d'informations pour récupérer des mots de passe, ou tromper les utilisateurs pour qu'ils révèlent leurs informations de connexion via des techniques d'ingénierie sociale. Ils peuvent également utiliser des outils de décryptage pour lancer des attaques par force brute – en testant automatiquement des mots de passe potentiels jusqu'à en trouver un valide – ou acheter des identifiants volés sur le dark web. 

Piratages basés sur l’IA 

De la même manière que les défenseurs utilisent aujourd'hui l'intelligence artificielle (IA) pour lutter contre les cybermenaces, les pirates informatiques exploitent également l'IA pour cibler leurs victimes. Cette tendance se manifeste de deux façons : les pirates utilisent des outils d'IA contre leurs cibles, et ils ciblent les vulnérabilités présentes dans les applications basées sur l'IA.

Par exemple, les pirates peuvent utiliser l'IA générative pour développer du code malveillant, identifier des failles de sécurité et les exploiter Dans une étude, des chercheurs ont découvert qu'un grand modèle de langage (LLM) largement disponible, comme ChatGPT, peut exploiter des vulnérabilités d'un jour dans 87 % des cas (lien externe à ibm.com).

Les pirates peuvent également utiliser des LLM pour rédiger des e-mails de phishing en quelques minutes, là où cela prendrait normalement 16 heures, selon le X-Force Threat Intelligence Index.  

En automatisant une grande partie du processus de piratage, ces outils d'IA réduisent la barrière à l'entrée dans le domaine, ce qui présente à la fois des conséquences positives et négatives.

  • Côté positif : des hackers bienveillants peuvent aider les organisations à renforcer leurs défenses et à améliorer leurs produits.
  • Côté négatif : les acteurs malveillants n'ont plus besoin de compétences techniques avancées pour lancer des attaques sophistiquées, il leur suffit de bien comprendre comment utiliser un LLM.

En ce qui concerne l'expansion de la surface d'attaque de l'IA, l’adoption croissante des applications basées sur l'IA offre davantage de possibilités aux pirates de causer des dommages aux entreprises et aux individus. Par exemple, les attaques par empoisonnement de données peuvent dégrader les performances des modèles d'IA en introduisant des données de faible qualité ou intentionnellement biaisées dans les ensembles de formation. Les injections d'invites utilisent des instructions malveillantes pour inciter les LLM à divulguer des données sensibles, à détruire des documents importants ou à exécuter des actions encore plus graves.

Autres attaques

  • Les attaques MITM (homme du milieu), également appelées AITM (adversaire du milieu), impliquent que des pirates interceptent des communications sensibles entre deux parties, telles que des e-mails entre utilisateurs ou des connexions entre navigateurs web et serveurs web.

    Par exemple, une attaque par usurpation de DNS redirige les utilisateurs d'une page web légitime vers une page contrôlée par le pirate. L'utilisateur pense être sur le site réel, et le pirate peut secrètement voler les informations partagées.

  • Les attaques par injection, telles que le cross-site scripting (XSS), utilisent des scripts malveillants pour manipuler des applications et des sites web légitimes. Par exemple, dans une attaque par injection SQL, les pirates font en sorte que des sites web divulguent des données sensibles en saisissant des commandes SQL dans des champs de saisie accessibles aux utilisateurs.

  • Les attaques sans fichier, également appelées attaques qui « vivent de la terre », consistent pour les pirates à utiliser des actifs déjà compromis pour se déplacer latéralement dans un réseau ou causer d'autres dommages. Par exemple, si un pirate accède à l'interface de ligne de commande d'une machine, il peut exécuter des scripts malveillants directement dans la mémoire de l'appareil sans laisser beaucoup de traces.

Piratages et pirates notables  

Piratages et pirates notables  

Les 414s 

 

Au début des années 1980, un groupe de pirates connu sous le nom des 414s s’est attaqué à des cibles telles que le laboratoire national de Los Alamos et le Memorial Sloan-Kettering Cancer Center. S’ils n’ont causé que peu de dommages réels, leurs actions ont incité le Congrès américain à adopter le Computer Fraud and Abuse Act, qui a officiellement rendu illégal le piratage informatique. 

 

Le ver Morris 

 

L'un des premiers vers informatiques, le ver Morris, a été diffusé sur internet en 1988 dans le cadre d'une expérience. Il a provoqué plus de dégâts que prévu, forçant des milliers d'ordinateurs à se déconnecter et entraînant des coûts estimés à 10 millions d'USD en termes de temps d'arrêt et de résolution.  

Robert Tappan Morris, auteur du ver, a été la première personne à être condamnée en vertu de la Computer Fraud and Abuse Act.

 

Colonial Pipeline 

 

En 2021, des pirates informatiques ont lancé une attaque par ransomware contre les systèmes de Colonial Pipeline, forçant la société à fermer temporairement le pipeline fournissant 45 % du carburant de la côte est des États-Unis. Les pirates ont utilisé le mot de passe d’un employé, trouvé sur le dark Web, pour accéder au réseau. La société Colonial Pipeline a dû payer une rançon de 5 millions de dollars pour récupérer l’accès à ses données.

 

Change Healthcare 

 

En 2024, la société de systèmes de paiement Change Healthcare a subi une violation massive de données (lien externe à ibm.com), perturbant les systèmes de facturation dans tout le secteur des soins de santé aux États-Unis. Les pirates ont obtenu des données personnelles, des détails de paiement, des dossiers d'assurance et d'autres informations sensibles concernant des millions de personnes.

Étant donné le volume de transactions traitées par Change Healthcare, la violation a potentiellement touché jusqu'à un tiers de tous les Américains. Le coût total associé à la violation pourrait atteindre 1 milliard de dollars.

Lutter contre les hackers

Lutter contre les hackers

Toute organisation dont les fonctions essentielles reposent sur des systèmes informatiques (ce qui est le cas de la plupart des entreprises) court le risque d'un piratage. Il n'existe aucun moyen d'échapper complètement aux pirates, mais les entreprises peuvent rendre leurs systèmes plus difficiles à infiltrer, réduisant ainsi à la fois la probabilité d'une attaque réussie et les coûts associés.  

  • Les moyens de défense les plus courants contre les pirates informatiques incluent :
  • Mots de passe et politiques d’authentification forts
  • Formation à la cybersécurité
  • Gestion des correctifs 
  • IA appliquée à la sécurité et automatisation
  • Outils de détection et de réponse aux menaces
  • Solutions pour la sécurité des données
  • Piratage éthique 

Mots de passe et politiques d’authentification forts

 

Selon le rapport sur le coût d’une violation de données, les identifiants volés et compromis sont le vecteur d’attaque le plus courant pour les violations de données.

Des mots de passe forts peuvent rendre le vol d'identifiants plus difficile pour les pirates. Des mesures d'authentification strictes, telles que l'authentification multifacteur (MFA) et les systèmes de gestion des accès privilégiés (PAM), garantissent que les pirates ont besoin de plus qu'un simple mot de passe volé pour accéder aux comptes utilisateurs.

 

Formation à la cybersécurité

 

Former les employés aux bonnes pratiques de cybersécurité — comme reconnaître les attaques d'ingénierie sociale, respecter les politiques de l'entreprise et installer les contrôles de sécurité appropriés — peut aider les organisations à prévenir de nombreux piratages. Selon le rapport sur le coût d’une violation de données, une telle formation peut réduire le coût d'une violation de données jusqu'à 258 629 dollars.

 

Gestion des correctifs

 

Les pirates s’attaquent souvent aux cibles faciles en cherchant à s’introduire dans des réseaux dont les vulnérabilités sont bien connues. Un programme formel de gestion des correctifs peut aider les entreprises à rester à jour sur les correctifs de sécurité des fournisseurs de logiciels, compliquant ainsi la tâche des pirates.

 

IA appliquée à la sécurité et automatisation

 

Le même rapport a révélé que les organisations qui investissent massivement dans l'IA et l'automatisation pour leur cybersécurité peuvent réduire le coût d'une violation moyenne de 1,88 million dollars. Elles identifient et contiennent également les violations 100 jours plus rapidement que celles qui n'investissent pas dans ces technologies.

Le rapport note que l'IA et l'automatisation sont particulièrement bénéfiques lorsqu'elles sont déployées dans des processus de prévention des menaces, comme la gestion de la surface d'attaque, le red teaming et la gestion de la posture de sécurité.

 

Outils de détection et de réponse aux menaces

 

Les pare-feux et les systèmes de prévention des intrusions (IPS) aident à détecter la présence de pirates et à les empêcher de s’introduire dans un réseau.Les logiciels de gestion des informations et des événements de sécurité (SIEM) permettent de repérer les piratages en cours. Les antivirus peuvent trouver et supprimer des logiciels malveillants, et les plateformes de détection et réponse des terminaux (EDR) peuvent automatiser les réponses aux attaques complexes. Enfin, les employés en télétravail peuvent renforcer la sécurité de leur réseau en utilisant des réseaux privés virtuels (VPN) pour protéger leur trafic contre les écoutes.

 

Solutions pour la sécurité des données

 

Selon le rapport sur le coût d’une violation de données, les organisations disposant d'un contrôle centralisé de leurs données, peu importe où elles sont stockées, peuvent identifier et contenir les violations plus rapidement que celles qui n'ont pas un tel contrôle.

Des outils tels que les solutions de gestion de la posture de sécurité des données, les solutions de prévention des pertes de données (DLP), les solutions de chiffrement et les sauvegardes sécurisées permettent de protéger les données en transit, au repos et en cours d'utilisation.

 

Piratage éthique 

 

Les pirates éthiques sont l'une des meilleures défenses contre les pirates malveillants. Les pirates éthiques peuvent utiliser des évaluations des vulnérabilités, des tests d'intrusion, des opérations de red teaming et d’autres services pour détecter et corriger les vulnérabilités d'un système et les problèmes de sécurité de l'information avant que les pirates ne puissent les exploiter.

 

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Notes de bas de page

« 2023 was a big year for cybercrime—here’s how we can make our systems safer. » Forum économique mondial. 10 janvier 2024. (Lien externe à ibm.com).