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Risque opérationnel
Date de publication : 23 mai 2024
Contributeur : Cole Stryker
Le risque opérationnel correspond aux pertes dues à l’inadéquation ou à la défaillance de processus, personnes et systèmes internes, ou à des événements externes.
Il s’agit de l’un des principaux types de risques auxquels les entreprises et les organisations sont confrontées, avec le risque stratégique, le risque de crédit et le risque de marché. La gestion des risques opérationnels (ORM) implique l’identification, l’évaluation et l’atténuation de ces risques, afin de réduire la probabilité et l’impact des pertes potentielles.
Voici quelques exemples de risques opérationnels qui peuvent prendre les entreprises de court si elles ne sont pas préparées à les gérer :
Chaque entreprise est confrontée à de nombreux types de risques opérationnels, certains largement sous son contrôle, comme le risque de non-conformité aux réglementations, et d’autres qu’elle ne peut pas prédire, comme une pandémie non anticipée.
Les opérations deviennent de plus en plus complexes : elles impliquent par exemple des types d’opérations variés dans de nombreux systèmes et pays. Par conséquent, l’exposition de l’organisation au risque augmente, ce qui accroît la probabilité d’une défaillance opérationnelle, qui aurait un impact sur la réputation ou les résultats de l’organisation.
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Les types de risques liés aux différentes pratiques métier peuvent être classés en plusieurs catégories. Voici 6 catégories couramment utilisées pour distinguer les différents types de risques.
Ces risques sont liés à l’efficacité des processus internes. Par exemple, des erreurs ou des retards dans le traitement des transactions, des procédures inadéquates pour traiter les plaintes des clients, des pannes dans la chaîne d’approvisionnement ou des défaillances dans les contrôles internes.
Pour éviter les risques liés aux processus, les organisations peuvent améliorer les workflows en utilisant une automatisation alimentée par l’intelligence artificielle (IA) pour réduire les risques de ralentissements, de pannes et de pénuries. La documentation des processus peut également aider la haute direction à voir où des améliorations peuvent être apportées.
Parfois appelé « risques technologiques », il s’agit des risques découlant de l’utilisation de la technologie et des systèmes au sein d’une organisation. Les événements à risque peuvent inclure des bugs, des défaillances système, des cyberattaques ou autres vulnérabilités liées à la cybersécurité, des violations de données ou une infrastructure informatique inadéquate.
Les systèmes peuvent tomber en panne ou être compromis d’innombrables façons, et c’est aux directeurs techniques (CTO), aux responsables des technologies de l’information (DSI), aux directeurs des données (CDO) et aux responsables informatiques de veiller à ce que les systèmes soient sûrs, sécurisés et qu’ils fonctionnent correctement.
Le risque financier englobe le risque de perte financière résultant d’une décision financière, comme une trésorerie insuffisante pour répondre aux besoins opérationnels, de mauvais investissements ou le risque que des partenaires ne respectent pas leurs obligations financières envers l’organisation.
Il s'agit d’un terme fourre-tout utilisé pour décrire tout risque métier lié à des initiatives stratégiques. Fusions et acquisitions, nouvelles offres de produits et modification de l’image de marque : toutes ces décisions métier impliquent un certain facteur de risque.
Il s’agit de risques liés à des facteurs externes échappant au contrôle de l’organisation. Citons comme exemple les catastrophes naturelles ayant un impact sur les actifs physiques, l’instabilité politique et l’effondrement des services financiers ou la faillite de grandes institutions financières, les changements réglementaires soudains ou les pandémies.
Des événements susceptibles de déclencher des interruptions d’activité surviennent en permanence en dehors des quatre murs de l’organisation, et même s’ils ne peuvent pas toujours être évités, il incombe aux responsables des opérations de développer des moyens de les anticiper, d’y répondre rapidement et de maintenir la continuité des activités.
L’évaluation des risques opérationnels correspond au processus d’identification, d’analyse et d’évaluation des risques associés aux opérations quotidiennes d’une organisation. Le risque opérationnel ne peut pas toujours être évité. L’objectif de l’évaluation des risques opérationnels est de permettre aux parties prenantes d’identifier les risques, d’en évaluer le niveau et de trouver des moyens de les atténuer.
La première étape consiste à identifier les risques liés aux processus opérationnels, aux systèmes et aux activités de l’entreprise.
Il s’agit de recueillir des informations et d’examiner tous les éléments opérationnels et les risques potentiellement associés qui entraveraient la réalisation des objectifs de l’organisation.
Pour identifier les risques, il est possible d’avoir recours au brainstorming, de mener des entretiens avec les employés et de revoir la documentation.
Une fois la stratégie définie, les solutions d’IA doivent être développées et déployées. Le CAIO supervise ce processus, en veillant à utiliser les bons outils et des méthodologies de pointe en matière de science des données et d’analyse des données pour développer les algorithmes de machine learning (ML) et les modèles IA qui répondent aux cas d’utilisation les plus efficaces.
Une fois les risques identifiés, les responsables d’exploitation les analysent pour évaluer leur probabilité, ainsi que leur impact potentiel sur l’entreprise.
Il s’agit d’évaluer la fréquence et la gravité de chaque risque, et de déterminer le niveau acceptable d’exposition au risque.
Différentes techniques d’analyse comme les matrices de risque, l’analyse de scénario et l’analyse des données historiques, peuvent être utilisées pour évaluer les risques.
Une fois analysés, les risques sont évalués et hiérarchisés en fonction de leur importance pour l’entreprise.
Les risques sont généralement classés en fonction de leur gravité et de la probabilité qu’ils se posent, permettant aux organisations de concentrer leurs ressources sur les risques les plus critiques.
L’évaluation des risques consiste à prendre en compte des facteurs comme la tolérance au risque, les exigences réglementaires et les objectifs stratégiques de l’entreprise. Les risques sont quantifiés grâce aux indicateurs de risque clés (KRI).
Une fois les risques évalués et hiérarchisés, les entreprises élaborent et mettent en œuvre des stratégies pour les gérer et les atténuer efficacement.
Les stratégies de traitement des risques peuvent inclure l’évitement, l’atténuation, le transfert ou l’acceptation des risques. Les organisations peuvent également mettre en place des contrôles et des mesures de protection pour réduire la probabilité et l’impact des risques identifiés.
L’évaluation des risques opérationnels est un processus continu, et les risques doivent être régulièrement surveillés et examinés par le biais d’un audit interne afin de garantir l’efficacité des stratégies de gestion des risques.
Cela implique de suivre les changements dans l’environnement opérationnel de l’organisation, d’évaluer l’efficacité des contrôles mis en œuvre et de mettre à jour les évaluations des risques si nécessaire.
Grâce à une surveillance et à un examen continus, les organisations peuvent s’adapter à l’évolution des risques et maintenir un cadre efficace de gestion des risques à long terme.
Comprendre les différences entre appétit aux risques, tolérance au risque et profil de risque est essentiel pour assurer une gestion efficace du risque opérationnel.
L’appétit pour le risque est large et stratégique, définissant l’approche globale de la prise de risques. La tolérance au risque est plus spécifique et fixe les niveaux de risque acceptables dans des domaines particuliers. Le profil de risque fournit un aperçu du paysage des risques actuel.
Il s’agit du niveau de risque global qu’une organisation est prête à accepter pour atteindre ses objectifs stratégiques. Il reflète l’attitude de l’organisation envers la prise de risques et sa capacité à supporter le risque de perte sans compromettre sa mission et ses objectifs fondamentaux. Il s’aligne sur les objectifs et la stratégie à long terme et peut être exprimé de manière globale, du niveau le plus faible au niveau le plus élevé.
Il s’agit du niveau de risque spécifique qu’une organisation est prête à accepter dans un domaine ou pour un projet spécifique. Elle fournit des seuils plus détaillés au sein du framework ORM plus large défini par l’appétit pour le risque. La tolérance au risque est généralement exprimée en termes plus définis et mesurables, tels que la perte maximale acceptable ou l’écart budgétaire.
Un profil de risque est un résumé complet des types et niveaux de risques auxquels une organisation est actuellement confrontée. Il inclut une évaluation de la probabilité et de l’impact potentiel des différents risques, ainsi que la manière dont ils sont gérés.
Le profil de risque reflète l’exposition actuelle aux risques et l’efficacité de leur gestion, fournissant une vue d’ensemble complète du paysage des risques de l’organisation. Ce profil est régulièrement mis à jour pour indiquer les changements dans l’environnement de risque, les risques émergents et l’efficacité des contrôles des risques.
Une fois les risques identifiés, évalués et hiérarchisés, les organisations peuvent tenter de les atténuer. Ce processus couvre plusieurs catégories. Une gestion efficace des risques opérationnels implique de choisir la réponse optimale à leur apporter en fonction de leur gravité, de leur urgence et de nombreux autres facteurs.
Les programmes de gestion des risques opérationnels peuvent être améliorés par l’utilisation d’un logiciel ORM, conçu pour aider les organisations à identifier, évaluer, atténuer et surveiller les risques opérationnels dans l’ensemble de leurs opérations métier, le tout dans un seul environnement.
Les programmes ORM fournissent des outils d’auto-évaluation pour la capture et la documentation de divers types de risques qui permettent également aux utilisateurs d’enregistrer les contrôles des risques. Au-delà de l’identification, les logiciels de gestion des risques offrent la possibilité d’évaluer les risques en utilisant diverses techniques d’analyse telles que les méthodologies de notation des risques et les matrices de risque.
Une fois les risques identifiés et évalués, les utilisateurs peuvent utiliser des outils pour les atténuer et les contrôler afin de réduire leur probabilité d’apparition et leur impact. Lorsque des pertes opérationnelles surviennent inévitablement, les processus de gestion des risques peuvent aider les responsables à suivre les incidents et à déterminer les responsabilités et les recours.
Ces logiciels peuvent également contribuer à la gestion de la conformité en offrant des outils permettant de suivre les lois, les réglementations et les normes, et en identifiant les domaines dans lesquels une entreprise pourrait présenter des lacunes en matière de conformité. Les logiciels de gestion des risques peuvent également s’intégrer à la gestion des risques d’entreprise (ERM) et à d’autres systèmes destinés au partage des données sur les risques et à la rationalisation de la collaboration entre les équipes transversales.
IBM OpenPages est une plateforme de gouvernance, de gestion des risques et de conformité pilotée par l’IA, conçue pour aider les entreprises à faire face aux risques et aux défis liés à la conformité réglementaire.
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Grâce à des opérations évolutives et à des flux de travaux intelligents, nous aidons nos clients à respecter leurs priorités, à gérer les risques, à lutter contre les crimes financiers et la fraude, et à s’adapter à l’évolution des demandes des clients tout en satisfaisant aux exigences de supervision.
L’approche GRC (Gouvernance, risque et conformité) est une stratégie qui permet aux entreprises d’optimiser la gouvernance, de gérer les risques et de garantir la conformité aux dispositions réglementaires sectorielles et législatives.
La gestion des menaces est un processus utilisé par les professionnels de la cybersécurité pour prévenir les cyberattaques, détecter les cybermenaces et répondre aux incidents de sécurité.
La seule manière de réduire efficacement les risques consiste à utiliser une stratégie d’atténuation en plusieurs étapes, permettant de trier et de gérer les risques tout en garantissant que l’organisation dispose d’un plan de continuité des activités face aux événements imprévus.