En bref, les moyens de subsistance de chaque être vivant sur Terre dépendent de la nature.
Selon la TNFD, la nature est composée de quatre domaines : la terre, l’océan, l’eau douce et l’atmosphère. Chacun possède son propre écosystème, ou biome (comme les forêts tropicales ou les déserts), avec sa propre diversité biologique et son propre capital naturel. Ces biomes fournissent des « services écosystémiques », tels que la nourriture, l’eau douce et les médicaments naturels, qui sont essentiels au maintien d’un écosystème sain et durable.
Et pourtant, la nature se dégrade à un rythme sans précédent. La biodiversité de la planète décline rapidement en raison d’activités humaines comme la déforestation, et avec elle les services écosystémiques dont dépend la société. Ce déclin menace non seulement les personnes, mais aussi les économies à une échelle existentielle, introduisant des risques financiers susceptibles de paralyser des chaînes d’approvisionnement mondiales entières.
Les entreprises et les institutions financières peuvent avoir un impact positif ou négatif sur la nature. Le cadre de reporting et d’indicateurs de la TNFD en est le reflet. Il va plus loin que l’atténuation des impacts négatifs et met en évidence les possibilités d’obtenir des résultats positifs pour la nature grâce à des initiatives orientées par le marché, telles que la conservation et la restauration.