Selon McKinsey (lien externe à ibm.com),le cloud computing peut rapporter 3 000 milliards de dollars aux organisations qui l’exploitent correctement. Le cloud est en passe de transformer les entreprises et les industries, de révolutionner la collaboration entre employés et parties prenantes, et de favoriser des initiatives de transformation numérique.
Ces dernières années, de nombreuses organisations ont investi massivement dans le cloud. Gartner avait prévu que les dépenses liées au cloud (lien externe à ibm.com) atteindraient près de 600 milliards de dollars d'ici la fin de l'année 2023. Plusieurs raisons expliquent l'engouement des entreprises pour les services cloud, notamment une meilleure efficacité, des économies de coûts, une évolutivité accrue, une flexibilité améliorée et un temps de mise sur le marché plus rapide.
Cependant, avec les incertitudes économiques récentes, certaines entreprises envisagent de ralentir leurs investissements dans le cloud. Par conséquent, les budgets informatiques, tout comme les budgets opérationnels globaux, sont en baisse. En outre, de nombreuses entreprises peinent à exploiter pleinement le potentiel du cloud en raison de coûts initiaux élevés, souvent dus à des inefficacités ou à des dépassements de budget liés à la migration Lift & Shift d’applications (lien externe à ibm.com) ou à une sous-estimation des coûts de transfert de données. Certaines entreprises augmentent également leurs dépenses cloud en provisionnant plus de ressources que nécessaire pour leurs activités quotidiennes. Ainsi, de nombreuses organisations rapportent des hausses annuelles de 20 à 30 % des coûts liés au cloud (lien externe à ibm.com) en raison de ces mauvaises estimations.
Passer d'une infrastructure sur site à une infrastructure cloud n'est pas toujours facile, et cela ne permet pas toujours de réduire les coûts immédiatement. Avec les bons conseils et une gestion optimisée des coûts, une migration vers le cloud devrait toutefois réduire les coûts informatiques globaux (lien externe à ibm.com), tout en augmentant l'efficacité opérationnelle et en améliorant les services informatiques.
Comme pour les autres dépenses informatiques, les coûts liés au cloud peuvent rapidement devenir incontrôlables et mettre en péril le retour sur investissement si des solutions de gestion adéquates ne sont pas mises en place. Les organisations ne doivent pas renoncer à leurs objectifs cloud face aux difficultés initiales. Les dirigeants doivent se rappeler que si tant d'entreprises adoptent le cloud, c'est pour une bonne raison. Les centres de données sur site entraînent des coûts significatifs liés à la main-d'œuvre, aux licences, à la maintenance des systèmes et aux infrastructures physiques.
Une stratégie cloud globale et intelligente, bien exécutée, coûte souvent moins cher que des centres de données sur site et peut générer une valeur significative, tant pour les entreprises établies que pour les startups.
Voici six moyens d'améliorer la gestion des coûts cloud, d'optimiser les dépenses liées au cloud et de maximiser la valeur tirée des budgets cloud.
Les organisations qui migrent vers le cloud doivent intégrer la gestion financière comme un élément central de l'optimisation du cloud. Celles qui échouent à le faire s'exposent souvent à des coûts élevés, selon McKinsey (lien externe à ibm.com), qui attribue ces dépassements à l'immaturité des capacités de gestion financière du cloud (FinOps). Comme pour d'autres dépenses informatiques, les coûts du cloud peuvent rapidement s'accumuler si aucune plateforme de gestion du cloud ne fournit une visibilité claire des coûts ou de l'utilisation des ressources.
Une bonne gestion financière nécessite le recours aux FinOps, une alliance entre le personnel financier et les DevOps. Les FinOps doivent impérativement participer à la gestion du cloud, et ce dès le départ, en négociant les prix, en établissant les budgets et en suivant les investissements globaux dans le cloud. Elles sont également chargées de redimensionner les ressources et les workflows afin de comprendre les habitudes d’utilisation et de trouver la combinaison parfaite entre rentabilité et création de valeur.
L'un des moyens pour les organisations de mieux contrôler ces dépenses est d'utiliser le marquage pour l'allocation des coûts. Ce système permet une meilleure visibilité, en suivant l'utilisation des ressources cloud et les coûts associés, ce qui permet d'identifier rapidement les excès en matière de calcul et de mémoire.
De nombreuses entreprises entament leur migration vers le cloud en traînant une « dette technologique » importante due à des applications obsolètes. Cette dette technologique survient lorsque les entreprises ne mettent pas à jour ou ne remplacent pas les anciennes applications arrivées en fin de cycle, préférant corriger des problèmes ponctuels plutôt que de rénover l'application entière. Cette dette peut se retrouver dans le cloud, où la méthode la plus rapide pour migrer une application consiste au « lift and shift », ou réhébergement. Avec cette approche, les équipes informatiques déplacent une copie exacte d'une application ou d'un workload, de l'infrastructure sur site vers un cloud public ou privé. Bien que ce soit une méthode rapide, elle peut entraîner des coûts plus élevés, car l'application migrée n'est probablement pas assez flexible ou évolutive pour exploiter pleinement les avantages d'un environnement cloud, comme l'adaptation automatique des ressources aux besoins de données. Les organisations doivent examiner chaque application pour déterminer si elle doit être remplacée par une solution cloud native.
Les organisations qui ont des factures cloud élevées n'ont peut-être pas choisi la plateforme cloud la mieux adaptée à leurs besoins. Optimiser les dépenses cloud ne consiste pas seulement à réduire les coûts, mais aussi à prendre des décisions qui maximisent les résultats pour chaque cas d'utilisation. Aujourd'hui, les organisations peuvent choisir entre plusieurs services, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Elles doivent d'abord identifier si le cloud privé, le cloud public, le cloud hybride ou les environnements multicloud sont les plus adaptés à leurs besoins. Pour faire le bon choix, il est essentiel de comprendre les cas d'utilisation spécifiques, les préoccupations en matière de sécurité et les applications actuelles qui seront hébergées dans le cloud.
L’organisation doit également décider du type de service cloud à utiliser parmi les trois options disponibles :
Des entreprises comme IBM proposent une gamme de solutions IaaS, PaaS et SaaS pour répondre aux besoins spécifiques de chaque organisation.
Le coût de l'infrastructure cloud peut augmenter rapidement si elle n'est pas correctement surveillée et optimisée à l'aide d'outils de gestion des coûts, tels que des tableaux de bord de détection des anomalies, des algorithmes d'analyse des coûts, des outils d'évolutivité automatique, de répartition de charge, d'instances ponctuelles, et d'automatisation. Une erreur fréquente consiste à augmenter l'échelle pour répondre à une forte demande, sans la réduire lorsque les besoins en ressources reviennent à la normale. Des outils intelligents basés sur des algorithmes de machine learning et d'autres technologies prédictives peuvent aider à gérer ce type de situation. Ces outils permettent de suivre les indicateurs d'utilisation des API et des applications, de gérer les workloads d'une organisation et d'éviter de surprovisionner les ressources.
Ils peuvent aussi anticiper les besoins futurs en ressources et en coûts. Ainsi, l'organisation peut collaborer avec son fournisseur de cloud pour ajuster les ressources en temps réel en fonction des besoins. Adopter des outils d'optimisation et d'automatisation du cloud peut considérablement réduire les coûts, surtout en période de faible utilisation des ressources.
Les budgets cloud peuvent rapidement s'envoler lorsqu'ils sont centralisés dans un seul poste de dépense, car les unités d'affaires individuelles sont alors moins incitées à maîtriser leurs propres dépenses. Les organisations qui utilisent la rétrofacturation attribuent plus directement les coûts liés au cloud à l'unité d'affaires qui consomme les services. La rétrofacturation permet d'identifier quelles unités consomment le plus de services cloud et d'attribuer les coûts en conséquence. Selon Gartner (lien externe à ibm.com), cette approche change souvent la perception du cloud comme une « ressource gratuite » et peut encourager une utilisation plus efficace.
Ce point est particulièrement important pour les organisations qui ont migré vers le cloud il y a plusieurs années. Elles peuvent avoir des accords basés sur de vieilles attentes, des instances réservées ou des services gérés devenus inutiles. Un article de McKinsey (lien externe à ibm.com) soulève une excellente question que chaque organisation devrait se poser : « Si vous en aviez l'opportunité aujourd'hui, signeriez-vous le contrat que vous avez actuellement ? » Si la réponse est non, il est temps de tenter une renégociation, quelle que soit la durée restante du contrat en cours.
Chaque organisation abordera le cloud de manière différente, mais toutes doivent mettre en place un contrôle des coûts rigoureux et méthodique dans le cadre de leur déploiement cloud. Ne pas le faire peut entraîner des coûts inutiles qui exerceront une pression superflue sur l'ensemble des opérations informatiques. Selon McKinsey (lien externe à ibm.com), une bonne approche peut facilement réduire jusqu’à 25 % les coûts de leurs programmes cloud.
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