Pour Autodesk, le choix de travailler avec IBM® était clair. « Nous n'avons contacté personne d'autre, confie M. Spratto. Nous nous sommes entretenus avec IBM qui a pris notre de notre problème et qui a bien voulu nous fournir certaines de ses meilleures ressources. »
Le service Watson Assistant permet aux clients de saisir des questions en langage naturel, comme s'ils parlaient à un agent humain. Formée aux subtilités du langage, comme les idiomes et la syntaxe, et s'appuyant sur des techniques de traitement automatique du langage naturel (TALN) et d'apprentissage en profondeur, la solution comprend l'intention des questions des clients et fournit rapidement des réponses fiables. Elle reconnaît également les mots-clés et les expressions pour comprendre le contexte et l'objectif de la conversation.
Pour former et développer cette technologie en fonction de ses besoins, Autodesk alimente des données historiques issues de journaux de chat, de cas d'utilisation et de publications de forums dans plusieurs programmes d'apprentissage automatique open source. En outre, 14 millions de phrases ont été analysées pour identifier des mots-clés, des entités, des expressions, des clusters et d'autres modèles linguistiques. Ces informations constituent le corpus de connaissances sur lequel est formée l'API conversationnelle pour qu'elle puisse comprendre autant de demandes client que possible et savoir exactement quel est leur problème. À l'avenir, l'entreprise compte ajouter les données du journal téléphonique à ce corpus.
Autodesk s'appuie également sur un grand nombre de ressources internes qui transmettent leurs connaissances sur des domaines en particulier et supervisent l'entraînement de la solution. Ainsi, la technologie est capable de comprendre les différentes façons dont les clients s'expriment pour fournir des réponses pertinentes en fonction du sens et du contexte de leur demande.
Le service Watson Assistant sert de front-end pour les demandes envoyées sur le Web et via le chat (qui représentent 80 % du volume annuel de l'équipe d'assistance) afin de résoudre automatiquement les problèmes ou de collecter suffisamment d'informations pour que les agents humains puissent prendre la relève. Si l'agent virtuel ne peut pas résoudre un problème, un dossier est créé et transmis à l'agent humain le plus à même de le traiter en fonction des informations recueillies.
« L'objectif est d'initier chaque interaction client avec Watson pour comprendre ce qui est demandé, transférer les demandes aux bonnes personnes, recueillir plus d'informations et créer un dossier pour que les agents humains disposent tout de suite de toutes les données dont ils ont besoin pour aider au mieux les clients, explique Gregg Spratto. Résultat : nous pouvons résoudre plus rapidement les problèmes et ainsi offrir une meilleure expérience à nos clients. »
À terme, cette technologie prendra également en charge les demandes de renseignements par téléphone en orientant plus rapidement les clients ayant des questions complexes vers les agents les plus qualifiés pour y répondre.