Lorsqu’on leur a demandé comment l’IA allait affecter les employés, nos dirigeants IBM ont une fois de plus été unanimes : l’IA et l’automatisation n’ont pas vocation à remplacer des emplois, mais à renforcer le personnel et à lui donner plus de temps pour se perfectionner et travailler sur les types d’innovation que seuls les êtres humains peuvent apporter. IBM Research le confirme : en moyenne, 87 % des dirigeants interrogés s’attendent à ce que les fonctions soient enrichies, plutôt que remplacées, par l’IA générative. C’est une bonne chose, étant donné que les organisations qui offrent une expérience optimale à leurs employés enregistrent une croissance de chiffre d’affaires supérieure de 31 % à celle des autres.1 Cependant, des changements dans les emplois se profilent à l’horizon. Les dirigeants interrogés estiment que 40 % de leurs effectifs devront se reconvertir au cours des trois années qui suivront la mise en œuvre de l’IA et de l’automatisation.2
« J’entends souvent : “Si j’ai trop recours à l’automatisation, je vais perdre mon emploi.” C’est tout simplement faux. Le fait est que la technologie a toujours évolué rapidement et continue de le faire, il y aura donc toujours des innovations. Vous pouvez toujours trouver des aspects plus matures sur lesquels vous concentrer. En acceptant l’automatisation, les humains bénéficieront toujours d’opportunités à plus forte valeur ajoutée. »2 —Keri Olson
« Les cadres supérieurs tentent de faire des économies grâce à l’optimisation. Ils ne veulent pas réduire les effectifs, mais veulent plus de productivité par rapport à ce qu’ils ont déjà. Voilà à quoi ressemble la transformation numérique. Si je veux être plus efficace, je travaille plus dur. Mais si je dispose de la technologie et des outils nécessaires pour modifier la façon dont ce travail est effectué, que je délègue aux ordinateurs une partie de ce travail et que je laisse le machine learning faire des recommandations... alors je gagnerai en productivité. » —William Lobig