« Le multicloud est critique », explique Álvaro Paniagua. « Nos clients doivent choisir le bon endroit pour exécuter leurs processus. » Il développe : « Chaque plateforme de cloud public du marché offre des capacités différentes, à des prix différents ». Telefónica Tech travaille donc en partenariat avec les principaux fournisseurs mondiaux de plateformes cloud pour mettre leurs capacités cloud à la disposition de ses clients.
L’entreprise réunit toutes ces fonctionnalités grâce au logiciel IBM Cloud Pak, qui permet aux clients de développer et d’exécuter des services sur n’importe laquelle de ces plateformes, et de tout combiner en une solution unique et transparente, avec possibilité d’intégration aux systèmes sur site existants.
« Il peut être très difficile de passer d’un système sur site ou d’un cloud privé à un cloud public », explique M. Paniagua. En particulier pour les grandes organisations, dans lesquelles l’infrastructure informatique existante est très complexe, qu’il s’agisse d’entreprises ou d’entités publiques. Peu importe à quel point une organisation souhaite tirer parti du cloud : certains de ses systèmes sur site ne sont pas forcément prêts pour la migration. Mais les projets cloud doivent impérativement pouvoir s’intégrer à ces systèmes existants. « La transition doit se faire petit à petit », explique M. Paniagua. Et le logiciel IBM Cloud Pak, c’est la base idéale pour Cloud Garden.
Plus précisément, les composants de développement cloud natifs du logiciel IBM Cloud Pak permettent de développer de nouveaux services directement dans Cloud Garden, tandis que sa plateforme de conteneurs Red Hat OpenShift permet la portabilité entre les environnements hérités, de cloud privé et de cloud public. Selon M. Paniagua, « Il s’agit du moyen le plus simple de convertir des applications ou des processus et de les déplacer de l’ancien environnement vers le nouveau », et de maintenir la correspondance entre les deux.
La portabilité permet également aux clients de faire évoluer leurs applications et processus de manière flexible au fil du temps. À titre d’exemple, M. Paniagua explique que les clients utilisant un service d’IA pourraient initialement l’exécuter sur une plateforme cloud particulière, mais trouver un moyen de l’améliorer ou de réduire les coûts sur un autre cloud. « Normalement », explique M. Paniagua, « cela ne se fait pas en un clin d’œil. Vous devez repartir de zéro sur le nouveau cloud. Et votre environnement est soumis à un enfermement propriétaire. » Mais OpenShift change la donne. « Transférer une application d’un cloud à un autre devient un jeu d’enfant, et l’expérience utilisateur des développeurs reste inchangée », explique M. Paniagua.
De plus, il pense que la plateforme OpenShift, basée sur le logiciel open source Kubernetes, offre des avantages par rapport en termes de gestion des conteneurs par rapport à l’utilisation seule de Kubernetes. « Sur le marché, vous pouvez trouver différents fournisseurs de services Kubernetes à chaque coin de rue. Mais Kubernetes n’est qu’une pièce du puzzle. Vous devrez très probablement y superposer de nombreuses fonctionnalités et outils pour passer en production. Avec le logiciel Cloud Pak et OpenShift, davantage de fonctionnalités sont intégrées, ce qui facilite les choses.
Telefónica Tech voudrait ensuite se tourner vers les capacités de gestion multicloud d’IBM Cloud Pak pour unifier et automatiser la gestion des conteneurs sur plusieurs clouds.