Comme la plupart des grandes organisations d’aujourd’hui, le ministère de la Défense dépend de l’efficacité d’une multitude de services opérationnels, en particulier la finance, l’approvisionnement et les ressources humaines. Pour éviter une configuration dans laquelle chaque force armée gérerait ses propres services de comptabilité, d’achat et de ressources humaines, le ministère de la Défense exploite un modèle central de services partagés fourni par Defence Business Services (DBS), un de ses départements.
Les DBS sont responsables de la prestation de ces services de bout en bout, ce qui suppose notamment un personnel hautement qualifié et des processus métier bien conçus, mais également une technologie sous-jacente performante. Au fil des ans, avec l’élargissement de leurs attributions, les DBS ont hérité de nombreux systèmes informatiques et sources de données disparates provenant de différentes agences du ministère de la Défense (notamment de grandes applications et bases de données d’entreprise, mais également de petits outils et feuilles de calcul conçus sur mesure).
Pour l’équipe des DBS, la gestion de cette complexité est devenue un véritable travail à plein temps, et la charge que représentait la maintenance rendait difficile l’amélioration des services. L’organisation souhaitait passer à un modèle opérationnel plus moderne et plus efficace, et elle savait que la standardisation de son environnement informatique et l’unification des systèmes allaient être une première étape essentielle pour réduire le coût de possession, alléger la maintenance et limiter les risques.
« Les DBS cherchent à simplifier l’environnement de leurs systèmes pour de nombreuses raisons », explique James Courtney-Holt, DSI et responsable des opérations financières et commerciales dans les DBS. « Cela devrait nous permettre d’utiliser au mieux nos logiciels Oracle et IBM Cognos et de faciliter l’accès aux ressources DBS. Cela permettra également à l’équipe interne des DBS de prendre entièrement en charge le support et le changement de nos systèmes. Et enfin, cela nous préparera à la future migration de nos services dans le cloud. »