« Il y a vingt ans, pour que l’aéroport devienne une plateforme de premier plan, il fallait aligner les ressources, la réactivité et l’efficacité des processus », explique Vincent Lebegue, responsable du service de maintenance des équipements des Aéroports de la Côte d’Azur. « Pour atteindre cet objectif, nous avons choisi la solution IBM Maximo ».
Comme les sites industriels, les aéroports, par leur taille et leur complexité, requièrent des outils très pointus pour gérer leurs équipements (terminaux, bâtiments techniques, infrastructures des deux côtés, distribution d'énergie, etc.), qui doivent tous être documentés. Les dates de début de service, les investissements dans l'amélioration, les opérations de maintenance, les pannes et les réparations sont intégrés dans IBM Maximo pour mieux gérer leur cycle de vie.
Les compagnies aériennes, les assistants aéroportuaires et les commerces ont pour point commun d’être des clients de l’Aéroport de Nice Côte d’Azur. Pour assurer leur satisfaction, l’aéroport s’engage à fournir un haut niveau de service. Cet engagement repose sur le maintien opérationnel des équipements grâce à une stratégie de maintenance active. L’analyse des disponibilités, des pannes récurrentes, de l’évolution des coûts de maintenance et des stocks associés permet à IBM Maximo d’ajuster les actions. Au final, la solution améliore la performance et la durée de vie des actifs, rend les interventions plus productives et participe à l’optimisation des stocks. « Le cas échéant, la solution donne aussi des informations financières objectives pour faciliter la prise de décision, selon qu’il faille envisager une réparation lourde ou un remplacement », explique Vincent Lebegue.
Imaginons maintenant que, malgré la régularité de la maintenance, une panne se déclare. Pour les compagnies low cost, qui ont un planning de rotation très serré, le moindre incident local peut créer un retard significatif impactant la globalité de l’activité. La réactivité de l’aéroport est alors capitale. « Un tri-bagage immobilisé demande une intervention immédiate », explique Vincent Lebegue. « Lorsqu’une panne est signalée, IBM Maximo déclenche une alarme pour que les équipes ou les sous-traitants se mobilisent. Toutes les étapes sont consignées, le chronogramme est complet et la réactivité est accrue. »
Véritable colonne vertébrale du pilotage des actifs, IBM Maximo est à présent intégré à de nombreux services, notamment le centre d'appel technique qui reçoit les signalements d’incidents, les sous-traitants de l’aéroport (assurant la moitié des activités de la plateforme) qui accèdent de manière fluide aux informations et le bureau d’études interne. L’outil est aussi interfacé avec l’ERP finance pour faciliter l’arbitrage entre les investissements dans de nouveaux équipements ou les dépenses de maintenance.