Dans le paysage numérique actuel, les applications logicielles sont le pilier des entreprises modernes. Cependant, avec l’évolution rapide de la technologie, l’obsolescence logicielle est devenue un défi majeur pour les organisations. Les logiciels obsolètes peuvent entraîner des vulnérabilités de sécurité, des crashes système et une productivité réduite, affectant ainsi la performance commerciale et la compétitivité.
Prenons par exemple les 2 cas suivants qui peuvent plus particulièrement attirer l’attention au sein d’une direction informatique :
Dans les 2 cas, une série de questions se pose ; voici les principales :
On peut qualifier l’obsolescence logicielle comme suit; une version de logiciel est obsolète si :
Comme on le voit ici, l’obsolescence logicielle est « subie » car liée à des contraintes externes. En revanche, la dette technique qui en résulte peut être « choisie ». Il faut donc traiter la question suivante : quel niveau d’obsolescence votre organisation est-elle prête à accepter et donc quel volume de dette technique est-elle prête à devoir résorber ?
Plus la dette technique croît, plus il devient complexe et coûteux de s’y attaquer.
Finalement, l’enjeu majeur est ici de maintenir au plus bas la dette technique.
Pour ce faire, les organisations doivent adopter une approche proactive pour la gestion de l’obsolescence logicielle, autour des 4 axes suivants :
Le principal frein à cette approche est le financement de la gestion de cette dette technique car, à première vue, cela n’a pas de valeur métier, contrairement à l’implémentation de nouvelles fonctionnalités.
Elles s’établissent sur deux niveaux : la gestion de l’obsolescence et la gestion de la dette technique :
Il existe des outils et des approches qui viennent en appui de ces bonnes pratiques :
Leurs apports feront l’objet de futures publications.